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JEUDI
3 octobre
DONNER DU SENS À L’HISTOIRE :
ZOROBABEL ET ESDRAS
L’importance de l’éducation
Lisez Esdras 7.6 et 10. Qu’enseignent ces textes sur l’importance d’une éducation
religieuse adéquate ?
La dévotion sans réserve d’Esdras envers Dieu et sa décision d’étudier, de pratiquer
et d’enseigner la Parole de Dieu (Esd 7.6,10) l’ont préparé à un plus grand ministère
en Israël. Le texte biblique dit littéralement
qu’il avait appliqué son cœur à étudier la
loi du Seigneur pour la mettre en pratique et pour apprendre à Israël les prescriptions et
les règles.
Ellen G. White nous donne un éclairage important : « Descendant d’Aaron, Esdras
reçut une formation de prêtre ; mais il se livrait aussi à l’étude des livres des magiciens,
des astrologues et des sages du royaume médo-perse. Cependant, il n’était pas satisfait
de son état spirituel ; il désirait ardemment vivre en pleine harmonie avec le Seigneur
et soupirait après la sagesse d’en haut, afin de pouvoir accomplir la volonté divine. Il
appliqua donc « son cœur à méditer et à mettre en pratique la loi de l’Éternel » Ceci le
poussa à étudier sérieusement l’histoire du peuple de Dieu, telle qu’elle est rapportée
dans les écrits des prophètes et des rois. Il examina les livres historiques et poétiques
de la Bible, afin de comprendre pourquoi le Seigneur avait permis la destruction de
Jérusalem et la captivité des Juifs en pays païen » — Ellen G. White,
Prophètes et rois
,
p. 462.
« Les efforts qu’il déploya pour raviver l’intérêt dans l’étude des Écritures furent
permanents. Toute sa vie se passa à un travail laborieux destiné à conserver et à propager
la Parole de Dieu. Il recueillit tous les exemplaires de la loi qu’il réussit à découvrir, et il
les fit transcrire et distribuer. La vérité ainsi répandue, placée dans les mains d’un grand
nombre, apporta des connaissances d’une valeur inestimable » p. 463.
Remarquez que bien qu’Esdras eût appris les voies des païens, il vit qu’elles n’étaient
pas bonnes. Ainsi, il chercha à connaître la vérité à partir de la source de la vérité,
c’est-à-dire la Parole de Dieu et la « loi de l’Éternel ». Il dut désapprendre une bonne
partie de ce qu’il avait appris dans les universités du monde, car, sans doute, beaucoup
de ce qu’on y enseignait était faux. Après tout, quel bien « les livres des magiciens et
des astrologues » pouvaient-ils lui faire ?
Comment, encore aujourd’hui, pouvons-nous désapprendre beaucoup de ce que
le monde nous a enseigné ?